Canada carbon demande à SOS GSLR de prouver ses allégations (French) |
Le 14 janvier 2019, Vancouver, CB, Canada - Le 9 janvier, Le Devoir a publié une lettre d’opinion signée par Normand Éthier, Gilles Levert et Jacqueline Richer, porte-parole de SOS Grenville-sur-la-Rouge et opposants au projet de mine de graphite de Canada Carbon. Depuis plusieurs mois, Canada Carbon et les opposants se sont engagés dans un dialogue écrit au cours duquel chaque partie, campée sur ses positions, présente ses arguments. Canada Carbon a publié une vaste collection de rapports scientifiques et techniques indépendants sur son site Web à l'adresse (https://www.canadacarbon.com/miller-project-reports). De leur côté, les représentants de SOS GSLR ont formulé de fausses allégations selon lesquelles le projet Miller produirait des déchets toxiques et contaminerait l’eau, sans fournir la moindre preuve de ce qu’ils avancent. C’est pourquoi nous ressentons le besoin, encore une fois, de répondre aux auteurs de cette lettre. Prenons certains des arguments des opposants. Les textes suivants en italiques et entre guillemets sont des extraits de la lettre des opposants datée du 9 janvier 2019. SOS Grenville-sur-la-Rouge: "[...] SOS Grenville-sur-la-Rouge s'oppose au projet Canada Carbon et n'a jamais été invité à dialoguer." La vérité, c’est qu’en février 2017, Canada Carbon a été invitée à une réunion privée, avec des opposants au projet, à la résidence de M. Thomas Arnold. Plus tard dans le mois, Canada Carbon a organisé des soirées d’information sur le projet Miller dans la municipalité de Grenville-sur-la-Rouge. Plusieurs membres de SOS GSLR ont participé à ces séances d'information, notamment Jacqueline Richer, Thomas Arnold et Nathalia Czarnecka. Un dialogue ouvert a alors été engagé et de nombreuses personnes ont saisi l’occasion pour discuter du projet avec le représentant de Canada Carbon et des experts indépendants. En 2017 et 2018, Canada Carbon a distribué plusieurs bulletins d'information à tous les résidents de Grenville-sur-la-Rouge afin de traiter et de clarifier des problèmes et des préoccupations spécifiques exprimés par les habitants de GSLR. Enfin, en décembre 2017, le PDG de Canada Carbon a envoyé une lettre au maire Arnold demandant une réunion pour discuter du projet et poursuivre le dialogue. Le maire Arnold n'a jamais répondu à la lettre. Comment peut-on affirmer que Canada Carbon n'a pas tenté d'engager un dialogue? SOS Grenville-sur-la-Rouge: Le "dialogue ouvert et honnête" avec les "experts indépendants" auquel M. Duncan a appelé a un nom (SIC): il s'agit d'une enquête du Bureau des audiences publiques sur l'environnement (BAPE)." Le BAPE n'est pas le seul forum de dialogue ouvert et honnête avec des experts indépendants. Le ministère du Développement durable, de l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MDDELCC) a pour tâche d'examiner en profondeur le projet Miller et d'analyser les rapports produits par les experts indépendants. Le projet Miller n'est pas soumis aux audiences du BAPE, parce que le gouvernement du Québec a déterminé que seuls les projets miniers qui traitent 500 tonnes de minerai et plus par jour nécessitent un examen du BAPE. La mine Miller ne traiterait en moyenne que 388 tonnes de minerai de graphite par jour. En comparaison, la mine Canadian Malartic (comparaison souvent utilisée par les opposants pour dénoncer la présumée "taille gigantesque" de notre projet) traite 50 000 tonnes de minerai par jour, soit plus de 100 fois le projet Miller. SOS Grenville-sur-la-Rouge: "Qu'avons-nous à gagner si nous ne voulons pas de ce projet?" C'est là le nœud du problème. SOS GSLR s'oppose farouchement au projet Miller et aucun dialogue, audition ou opinion d'experts indépendants ne les fera changer d'avis. Les opposants refusent tout dialogue constructif. Finalement, au nom des habitants de Grenville-sur-la-Rouge, Éthier, Levert et Richer énumèrent les arguments qui justifient leur opposition au projet Miller. Ces arguments prennent la forme d’affirmations sur les prétendues conséquences néfastes du projet Miller. Ces déclarations sont fausses ou exagérées et ne reposent sur aucune analyse ou étude scientifique. Est-ce que nous, ou les citoyens du GSLR, devrions simplement accepter leur parole? S'ils ont des études, nous serions heureux de les examiner et d'avoir des discussions constructives sur les difficultés perçues. Dans le passé, nous avons demandé à SOS GSLR de nous fournir les études sur lesquelles ils s’appuient pour faire leurs affirmations; toutes nos demandes sont demeurées sans réponse. Le maire Arnold a déclaré publiquement qu'il n'était pas opposé aux projets miniers, mais qu’il avait des réserves sur l'approche de Canada Carbon. Encore une fois, M. Arnold n’a fourni aucune information concernant les aspects du projet Miller qu’il trouve insatisfaisants, et il ne précise pas quelle approche serait acceptable. En tant que maire, n’a-t-il pas l’obligation d’avoir une discussion avec Canada Carbon pour voir si des compromis ou des modifications pourraient être conclus qui rendraient le projet Miller acceptable? Comme nous l'avons déclaré par le passé: 1) Le projet Miller a été modifié pour protéger les zones humides. 2) Il n'y aura pas de "déchets toxiques laissés sur place". 3) L’étude hydrogéologique achevée en 2017-2018 a démontré que les impacts du projet Miller sur l'eau ne dépasseraient pas les limites fixées par le MDDELCC. 4) En ce qui concerne le bruit, les résidents de GSLR, y compris ceux du lac McGillivray et du Camp Amy Molson, ne devraient pas être dérangés par les activités minières. Notre étude de modélisation répond aux normes du MDDELCC. De plus, Canada Carbon propose de construire des murs acoustiques et de limiter les heures d’exploitation de certaines activités. Nous sommes disposés à examiner chaque affirmation, non pas en vase clos, mais avec la participation active de représentants de la population de Grenville-sur-la-Rouge. Nous sommes disposés à demander l'avis d'experts indépendants afin de fournir un éclairage plus impartial dans le cadre d'un processus de consultation publique formel et encadré requis par le MERN, mais nous ne pouvons malheureusement pas le faire car, comme nos adversaires l'ont déclaré ouvertement, ils ne « veulent pas de ce projet » et ils refusent de suivre le processus d’information et de consultation publique exigé par le MERN. On doit donner la chance au processus d'information et de consultation d’avoir lieu. Canada Carbon devrait avoir l'occasion d'entendre les préoccupations des citoyens et de proposer des solutions. Au terme de ce processus, les habitants de Grenville-sur-la-Rouge seront beaucoup mieux placés pour comprendre le projet et nous aider à l'améliorer.
CANADA CARBON INC. “R. Bruce Duncan” Président et chef de la direction
Renseignements Courriel: info@canadacarbon.com T: (604) 685-6375 F: (604) 909-1163 |