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Engageons la discussion afin de dissiper tout malentendu (French Version)

Dans un message diffusé le 28 mai sur le site de SOS GSLR, on prétend que Canada Carbon « brosse un tableau de la situation… trop beau. » Les auteurs ajoutent que notre document, « Les faits à propos du projet Miller », est incomplet.

Nous allons tenter, dans ce qui suit, de dissiper tout malentendu sur les enjeux liés à l’eau, au bruit et à la taille du projet Miller. Mais soyons francs: ce sont des questions complexes qui nécessitent de tenir des discussions ouvertes avec les résidents, plutôt que d’échanger de la correspondance. Nous avions amorcé ce processus lors des portes ouvertes tenues en 2017, mais elles ont été interrompues. Il est important de poursuivre ce processus. En attendant de pouvoir tenir ces discussions, tentons de dissiper tout malentendu avec ces explications.

L’eau

SOS GSLR cite à plusieurs reprises le rapport préliminaire de BluMetric intitulé Étude hydrogéologique préliminaire.  Des travaux complémentaires d’hydrogéologie réalisés en 2017 et 2018 ont permis d’obtenir une meilleure caractérisation de l’eau sur le site Miller. Les conclusions de l’étude sont accessibles dans le rapport final de BluMetric intitulé Étude hydrogéologique de la Carrière de Marbre Miller
(https://www.canadacarbon.com/docs/Final_Hydrogeological_Report_Quarry.pdf). Ce rapport mentionne entre autres que :

  • Les impacts du dénoyage de la carrière sur les niveaux d’eau ne dépasseront pas 150 m en direction des puits les plus proches qui se situent à 720 m de la carrière. Voilà pourquoi nous prétendons que la carrière n’aura aucun impact en termes de quantité et de qualité de l’eau des puits situés sur le territoire de GSLR et de Grenville. 
  • Le projet Miller n’est pas situé dans le même bassin versant que les puits municipaux ou ceux du village de Grenville et ne peut donc pas les affecter. De plus, Canada Carbon ne développera pas la mine dans le bassin hydrographique du puits municipal.

Le texte de SOS GSLR cite un passage du rapport préparé par LNA Hydrogéologie pour le village de Grenville qui indique qu’il y aura « un risque réel dans le cas où la compagnie minière ouvrirait une mine dans le bassin versant du puits municipal ». Sur la base de cet unique énoncé hypothétique, SOS GSLR conclut qu'il y a un risque que l'aquifère des puits puisse manquer d'eau. Le texte de SOS GSLR aurait également dû citer un autre extrait du rapport de LNA qui confirme que le projet Miller n’est pas situé pas dans le même bassin versant que les puits municipaux. GSLR a également mené une étude hydrologique indépendante réalisée par Hydrophila le 31 mai 2017 (https://www.canadacarbon.com/docs/Rapport-detude-hydrogeologique.pdf) qui a également conclu que le projet Miller est isolé des autres bassins versants.

Le bruit

En discutant de l’impact du bruit, SOS GSLR compare le projet Miller à celui situé à St-Aimé-du-lac-des-îles. Il faut faire attention aux comparaisons, particulièrement quand les choses comparées ne sont pas similaires. Les fosses et l’infrastructure proposés par le projet Miller affecteraient une superficie maximale de 0,67 km2, tandis que le projet de St-Aimé-du-Lac-des-Îles affecterait une superficie de 2,9 km2.

Au projet Miller, nous planifions quatre explosions par année dans la zone minière de graphite. Planifier et travailler avec les citoyens nous permettra de déterminer les meilleurs moments de l'année pour procéder à ces explosions afin que l'impact soit minimisé. L'extraction des stériles provenant de la carrière se fera par sciage ou par microsautages afin d'éviter de fracturer le marbre sous-jacent. Cette méthode réduira considérablement la quantité de dynamitage à faire. Tous ces détails seront mieux définis dans le contexte d'une étude de faisabilité, qui doit encore être complétée, d'où l'importance pour Canada Carbon et les résidents de Grenville-sur-la-Rouge de poursuivre les discussions sur ce sujet afin d'intégrer toutes les idées et les commentaires dans notre étude de faisabilité.

La taille du projet

Canada Carbon a souvent comparé la taille de ses fosses de graphite et de marbre à celles d’autres mines afin que les résidents puissent se faire une idée concrète de la taille du projet Miller. Les fosses et l’infrastructure combinées du projet Miller occuperont seulement une superficie d’environ 0,67 km2. Cette superficie est nettement inférieure à celle des mines Mont Wright, Malartic, Renard, Lac-Des-Iles et Lac Bachelor qui occupent respectivement 36 km2, 16 km2, 2.15 km2, 2.9 km2 et 1.6 km2 (ces mesures sont calculées en utilisant Google Earth). Le site ne sera pas visible des basses terres de GSLR et ne sera pas non plus visible depuis Scotch Road.

Que signifie « Rolling Resource »?

Contrairement à un gisement typique de graphite disséminé, le gisement Miller présente des veines et des amas contenant des concentrations plus élevées en graphite. Les résultats de forage sont utilisés pour déterminer l'emplacement et la teneur du graphite qui, à son tour, est utilisé pour estimer la taille de la ressource. Malheureusement, parce que les veines et les amas ne se trouvent pas en ligne droite, il est difficile de les trouver par des méthodes traditionnelles de forage. Canada Carbon utilise le terme « rolling resource » pour décrire le processus par lequel la Société continuera de mener des forages supplémentaires au cours de la phase d'exploitation afin de mettre à jour les estimations des ressources. Les activités d'extraction de la Société pour le projet Miller seraient circonscrites aux limites pour lesquelles elle a fait une demande à la CPTAQ. Toute expansion de cette limite, ou toute activité extractive proposée sur d'autres claims détenus par la Société nécessiterait une nouvelle demande à la CPTAQ.

La communication est la clé

Il est tout à fait compréhensible que des personnes, qui ne font pas carrière dans l’industrie minière, aient de la difficulté à interpréter les commentaires et les conclusions des rapports d’experts. Il nous revient de faire la lumière sur ces aspects en répondant à toutes les questions. C’est ce que nous souhaitons faire avec les résidents de Grenville-sur-la-Rouge. Nous proposons de tenir une autre porte ouverte. Ce sera l’occasion, pour les résidents de GSLR, d’exprimer leurs préoccupations, de faire des commentaires et des suggestions et de poser des questions. Nous y répondrons et, au besoin, nous solliciterons l’avis d’experts. Une fois la porte ouverte commencée, par la suite, nous pourrons nous entendre sur la meilleure approche à adopter, comme des comités de travail, pour approfondir chaque préoccupation et suggestion et faire rapport à la population.

R. Bruce Duncan Steven Lauzier, P.Geo
Président-directeur général Géologue de projet
Canada Carbon inc.